Laissez-vous séduire par les keshis !

Les perles rondes de Tahiti sont magnifiques. Mais il serait dommage de passer à côté de la beauté unique des keshis. Colliers, bracelets, boucles d'oreilles ... le keshi s'adapte à toutes les situations. C'est vrai, la création d'un bijou en keshis demande un plus de temps, mais le résultat en vaut vraiment la peine !

Qu'est-ce qu'un keshi ?

Keshi est un mot d'origine japonaise. Il signifie pavot ou graine de pavot. Peut-être en raison de leur ressemblance à des graines, ce mot a fini par désigner également des perles produites sans nucleus, entièrement constitué de nacre.

Les perles naturelles, produites sans l'intervention de l'homme, sont proches des keshis puisqu'elles n'ont pas de nucleus. Lors de la culture des perles, le noyau est parfois expulsé de l'huître perlière pour différentes raisons. Un keshis est alors parfois récolté par la suite. Ou un keshi peut se former en même temps qu'une perle.

On pourrait par conséquent dire que le keshi est une perle ratée, mais ça ne serait pas faire honneur à la beauté particulière des keshis !

La définition officielle d'un keshi : Le keshi de Tahiti est une perle de culture sans nucléus, de couleur naturelle, intégralement formée de couches nacrées provenant du processus de bio minéralisation du sac perlier, formé à partir des cellules épithéliales du greffon, morceau du manteau prélevé sur un mollusque donneur, originaire de la Polynésie française. Ce greffon est, après intervention de l'homme, soit introduit seul au sein d'une huître perlière porteuse de l'espèce Pinctada margaritifera variété cumingii élevée en Polynésie française, soit introduit avec un nucléus qui sera expulsé de la poche perlière (gonade) ou qui se retrouvera isolé du greffon lors d'un déplacement à l'intérieur de la poche perlière de l'huître perlière receveuse. (Loi du pays n° 2017-16 du 18 juillet 2017.)

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